Volume 51 Issue 2, 2020, pp. 154-187

We analyze couples’ time-use diaries from the 2012–2013 Life in Kyrgyzstan data. Using the pooled Blinder-Oaxaca decomposition method, we test the relative resources, time availability, absolute resources, and gender-centered frameworks in their ability to explain gender differences in housework participation among Kyrgyzstani women and men. The results show that among the three resource-based approaches, the time availability models are the most potent in accounting for the gender gap in housework, followed by the relative resources framework. Both frameworks emphasize household bargaining processes and power differentials between spouses. The findings suggest that among Kyrgyzstani couples, partners’ time availability and, with it, bargaining power play an important role in the division of housework tasks. In contrast, absolute resources can account only for a small portion of the gender differences in housework participation.

Nous analysons les emplois du temps de couples issus des données « La vie au Kirghizistan » (« Life in Kyrgyzstan ») de 2012–2013. En utilisant la méthode de décomposition groupée de Blinder Oaxaca, nous testons les ressources relatives, la disponibilité temporelle, les ressources absolues et une approche basée sur le genre dans leur capacité à expliquer les différences liées au genre sur la participation aux tâches ménagères entre les femmes et hommes Kirghizes. Les résultats montrent que parmi les approches basées sur les ressources, les modèles sur la disponibilité temporelle sont les plus aptes à prendre en compte les écarts liés au genre dans les tâches ménagères, suivis par l’approche des ressources relatives. Ces deux approches soulignent les processus de négociation et le différentiel de pouvoir entre les conjoints. Les résultats suggèrent que parmi les couples Kirghizes, la disponibilité temporelle des partenaires, ainsi que le pouvoir de négociation ont une importance dans toutes les tâches ménagères, alors que les ressources absolues ne peuvent seulement expliquer qu’une petite part des différences de genres dans la participation aux tâches ménagères.